vendredi 29 mars 2024
Essai de la technologie drone dans les Aspres
L’entreprise spécialisée dans la technologie drone dispose d’une panoplie de drones et de caméras utilisables en fonction des objectifs recherchés. Le principal frein repose sur la présence ou non de certains types de capteurs (dont le prix peut être très important) pour acquérir différentes données, des plus classiques aux plus complexes : dans le visible (orthophotographie, indice VARI), radar (lidar), thermographique ou multi-spectral...
Lors de l’essai, des prises de vue ont été effectuées dans le visible mais également avec la caméra lidar et thermique radiométrique.
Avec son jeu de deux batteries permettant un survol d’un peu plus de 30 min, l’appareil choisi ce jour-là pèse autour des 7 kg permettant de supporter des rafales jusqu’à 50 km/h. Après présentation du protocole de décollage dans un périmètre de sécurité, l’appareil au bourdonnement saisissant peut prendre son envol. L’acquisition des données se fait à 50m de hauteur pour une plus grande résolution (1,4 cm / pixel). Plus la hauteur sera élevée (jusqu’à 120m autorisé dans cette zone non peuplée), moins les données seront précises mais plus le temps d’acquisition sera court. Pendant cette grosse demi-heure, le drone se déplace de façon automatisée au-dessus de l’ilot de près de 6ha de Carignan selon la programmation faite par l’opérateur la veille des mesures terrain.
Après quelques semaines de traitement les résultats sont visibles sous formats tif, très lourds à manipuler sur un ordinateur classique. Ce format est compatible avec des outils de cartographie (couche raster sur Qgis par exemple).
Les possibilités actuelles de la technologie drone en agriculture restent, à ce jour, exploratoires et limitées à des prestations classiques sans apport agronomique :
• Cartographie, topographie, modèle numérique de terrain ou de surface,
• Mesures diverses : longueur, surface, ZNT,
• Inventaire ou inspection du bâti et des infrastructures,
• Suivi d’évolution des parcelles (suivi de la pousse des couverts),
• Constat de dégâts suite à des intempéries ou de nuisibles,
• Communication.
Les possibilités pourront peut-être aller bien au-delà grâce au perfectionnement de l’emploi d’autres caméras (thermographie, multispectral) : détection de maladies, de carences, de dépérissement et de stress hydrique. La technologie drone est également à l’étude pour la pulvérisation en vignobles escarpés comme les coteaux. Pour cela, de nombreux opérateurs se positionnent sur des activités de drones en agriculture avec des résultats pas toujours au rendez-vous en fonction des attentes.
Notre objectif est de contribuer à un développement cohérent de ces nouvelles technologies, dans l'idée d'un réel service rendu aux vignerons.
Pour plus de renseignements sur l’essai ou la société :
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