Légumes d'hiver du Roussillon : un paysage diversifié
C’est le plein champ, principalement composé de scaroles, frisées et feuilles de chêne rouges qui souffre le plus avec seulement 160 ha l’an dernier et moins cette année. L’enquête en cours le confirmera. On ne peut plus regarder la salade de plein champ comme la production leader, mais comme l’une des composantes d’un assolement maraîcher diversifié.
De nombreuses parcelles cultivées hier en salade, le sont en partie à l’automne en patate douce pour une surface estimée à une cinquantaine d’hectares, mais aussi en choux tout au long de l’hiver avec près de 120 hectares qui n’existaient pas il y a encore quelques années. C’est le brocoli qui remporte la palme avec une centaine d’hectares.
Mais, il y a aussi des choux fleurs, verts, rouges, romanesco… et à 80% en bio. Le céleri branche retrouve une place dans le marché et de fait un regain d’intérêt des producteurs pour environ 80 ha de production. Il pouvait se développer d’avantage cette année, mais des incertitudes en termes de protection phytosanitaire ont refroidi plus d’un maraîcher de se lancer dans l’aventure.
Les plantes aromatiques fraîches que l’on peut considérer comme des productions maraîchères sont aux alentours d’une centaine d’hectares en plein champ et une trentaine sous abris principalement dans le périmètre Elne/Latour-bas-Elne/Argelès.
Au regard du paysage maraîcher de plein champ, c’est l’artichaut qui domine avec plus de 650 ha, mais on commence à entrer dans les productions de printemps. En sous abris avec 265 ha l’an dernier, la salade reste en surface développée le légume le plus important, mais on est loin des 565 ha qu’elle occupait au cours de la campagne 2005/2006. La batavia est ici le produit dominant suivie de la laitue pommée, la feuille de chêne blonde et les multi-feuilles.
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