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L'arboriculture du département : de la monoculture à la diversification

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Depuis une dizaine d’années, notamment suite à l’explosion de l’épidémie de Sharka dans le département, de nombreux producteurs de pet de nectarines ont mis en place des cultures de diversification dans les zones arboricoles de la vallée de la Têt notamment

Alors qu’un insecte pouvait par saut de puce(ron) se déplacer de pêcher en nectarinier de Saint-Feliu-d’Avall jusqu’à Prades, nous avons maintenant une véritable mosaïque de cultures arboricoles ou maraichères et même des surfaces fourragères sur ce territoire. Parmi les espèces arboricoles de diversification les plus prisées par les arboriculteurs catalans, on peut citer le pommier ou l’abricotier (la plupart du temps en AB), le poirier, l’amandier, le noyer, mais aussi des espèces plus exotiques comme le grenadier ou le kaki. Nous avons également vu revenir sur ce secteur des cultures maraichères et en particulier l’artichaut,  mais aussi le concombre sous serres et des espèces de plein champ cultivées en AB comme le brocoli, le fenouil ou les courges. Il est encore tôt pour tirer des conclusions sur les paris qui ont été gagnants et ceux qui ont été plus difficiles. La pomme et l’abricot, des espèces bien connues dans le département présentent un bilan positif du fait de leur valorisation en agriculture biologique, mais pour ces deux produits le marché qui était largement ouvert commence à se resserrer. Le noyer et le kaki sont lents à entrer en production et les grenadiers ont souffert du gel en 2018. Les ventes aussi bien en frais qu’en jus sont pour le moment trop lentes pour absorber les faibles volumes proposés. Seule l’amande bénéficie d’un marché ouvert, d’un comportement agronomique satisfaisant et d’une entrée en production rapide. Il faudra maintenant maitriser la croissance des vergers, les coûts de production et l’augmentation des volumes. Quant au maraichage, il a donné satisfaction avec de très belles parcelles d’artichauts sur des terrains neufs pour cette espèce et une bonne dynamique sur le marché du concombre. De nouvelles espèces apparaissent actuellement avec des plantations de clémentines et certains s’intéressent même à l’avocatier anticipant peut-être un peu trop le réchauffement climatique. Mais finalement, l’espèce la plus plantée à l’échelle du département depuis ces deux ou trois dernières années, c’est sans doute le pêcher qui bénéficie d’une embellie sur le marché français avec un équilibre offre/demande favorable et d’une pression de la sharka qui devient plus maitrisée et plus supportable.


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