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Conjoncture juillet-août : Arboriculture et Maraichage

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Campagne pêche et abricot : déficit de production, des prix corrects mais un marché compliqué

La campagne de fruits d’été 2021 se termine avec les dernières récoltes de pêches et de nectarines qui sont en cours dans la plaine du Roussillon.

Cette campagne aura été bien sûr marquée par le gel de début avril qui a touché de nombreux vergers. Sur le département, les zones du Conflent, des Albères et certaines communes de la Salanque ont été les plus touchées mais des dégâts ont également été observés dans toute la plaine du Roussillon et la vallée de la Têt avec des déficits de charge mais aussi des fruits partiellement touchés, sans tenue, noyaux fendus, calibres inférieurs à la normale…

D’autres bassins de production en France ont été touchés par ce gel et souvent plus que le Roussillon comme ce fut le cas en vallée du Rhône par exemple mais aussi chez nos voisins Espagnols, Italiens et Grecs.

Au bilan, une production française et européenne très nettement déficitaire en pêche et surtout en abricot ce qui laissait envisager un marché fluide et des prix élevés.

Côté prix, ils sont en effet restés fermes tout au long de la saison, plutôt élevés pour la plupart des produits et des opérateurs. Mais le marché a été compliqué, poussif avec même des périodes de déficit de demande ce qui a généré à certains moments de la saison des niveaux de stockage très élevés.

Alors pourquoi les choses ne se sont pas passées telles qu’on aurait pu le penser avant saison ?

Tout d’abord, le déficit était tellement important et tellement annoncé que les acheteurs ont pris des mesures, de crainte de se voir pris en otage par des volumes déficitaires et des prix qui s’enflamment. Sur le marché français, surtout en début de saison ils ont souvent préféré mettre en avant d’autres produits comme les fraises ou les melons. Moins de promotions, de mises en avant, des prix plus élevés au détail et donc une consommation moins dynamique que d’habitude.

Globalement, les grandes enseignes de la distribution ont joué le jeu de la production française malgré le déficit d’offre, sachant qu’elles allaient devoir payer un peu plus que d’habitude mais de nombreux magasins n’ont pas suivi la politique de leurs centrales et ont préféré passer par des circuits grossistes pour s’approvisionner principalement en Espagne. Il faut d’ailleurs remarquer que souvent, le différentiel de prix du produit espagnol n’était pas répercuté au niveau du consommateur et profitait essentiellement au magasin qui gonflait ainsi sa marge.

La météo n’a également pas aidé,  avec un été bien installé sur le ¼ Sud-Est mais une météo capricieuse et des températures souvent en dessous des normales dans le reste du pays.

Tous ces paramètres et ces facteurs ont déterminé la stratégie des metteurs en marché français qui ont pour la plupart décidé de maintenir des prix élevés même au cœur de la saison, à un moment ou des stocks ont commencé à remplir les frigos. Sur ces périodes, l’AOP nationale relevait plus de 5000 tonnes de stock de pêches et de nectarines soit 4 à 5 jours de vente. Mais le choix a été fait de ne pas baisser les prix, compte tenu du déficit d’offre, et de risquer de ne jamais pouvoir remonter ces 20 ou 30 centimes sur la fin de saison une fois que ces stocks auraient disparu.

Pari risqué mais pari gagnant avec des fruits qui ont tenu, des stocks qui ont fondu et des prix qui se sont maintenus jusqu’à la fin de la saison.


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