mardi 23 avril 2024
Conjoncture mars 2022 : Viticulture
Lancement des travaux irrigation Pézilla-la-Rivière
Ce projet initié en 2017 par la commune de Pézilla-la-Rivière sur le territoire de l’Ecoparc Catalan est aujourd’hui porté par Perpignan Méditerranée Métropole. Il est soutenu financièrement par l’Europe, la Région Occitanie et le Conseil Départemental des Pyrénées-Orientales.
La Chambre d’agriculture des Pyrénées-Orientales soutient et accompagne ce projet de territoire depuis son lancement.
Les travaux seront terminés à la fin de l’année 2022. C’est 260 ha, de vignes majoritairement, qui pourront à terme être irrigués à partir de la campagne 2023. Il s’agira d’une irrigation au goutte à goutte pilotée en fonction des besoins. La gestion de ce nouveau périmètre d’irrigation sera confiée à l’ASA du Canal de Pézilla.
Conjoncture vins bio
Dynamique de la filière viticole en agriculture biologiques dans les Pyrénées-Orientales
Dans l’attente de chiffres plus récents sur la campagne 2021, la part du vignoble biologique pouvait s’établir en 2020, sur les 25 298 ha de vignes plantées que comptait le département, de la manière suivante :
- 2 474 ha en conversion soit 12,54% du vignoble départemental (+13% par rapport à 2019),
- 3 097 ha en bio soit 15,70% du vignoble départemental (+2,79% par rapport à 2019).
Plus de 28% du vignoble est-pyrénéen était donc engagé dans la démarche biologique en 2020, au-delà de la moyenne régionale estimée à 20% du vignoble d’Occitanie elle-même supérieure à la moyenne nationale (17% du vignoble français étant bio ou en conversion) (sources : Agence Bio, Interbio Occitanie). Cette dynamique est amorcée depuis 2014 et reste constante.
En terme de nombre d’exploitations, cela représente 362 structures viticoles, particulières ou coopératives, engagées dans cette démarche dans le département. Concernant les caves coopératives, sur les 21 caves que comptent les Pyrénées-Orientales, 12 proposaient au moins une cuvée bio (source : CA66).
Côté mise sur le marché, au 31 décembre 2021, les prix vracs issus de contrats enregistrés sur les 12 mois précédents donnaient toujours des prix bio en €/hl supérieurs aux prix vracs conventionnels :
- +31% pour les IGP rouge, +53% pour les IGP blanc et +103% pour les IGP rosé,
- +47% pour les CR rouge et +52% pour les CR blanc,
- +45% pour les CRV rouge (source : CIVR).
Les prix bios enregistraient malgré tout une petite baisse par rapport à 2020 (autour des -3%). Par ailleurs, les volumes contractualisés étaient globalement plus faibles, toute appellation confondue, par rapport à 2020 (-17% de volumes contractualisés ; 2020 présentait déjà une baisse de volumes contractualisés de 35% par rapport à 2019) (source CIVR).
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