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CONJONCTURE NOVEMBRE : Viticulture

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Les Pyrénées-Orientales à la pointe des démarches de certifications agro-environnementales.

 

Les vignerons du département sont fortement engagés dont les démarches agro-environnementales et se sont les chiffres qui le disent.

Agriculture Biologique

Cette année notre département est redevenu le département le plus bio en terme de SAU. La viticulture contribue très fortement à cette 1ère place au niveau national. Si les caves particulières ont certainement été pionnières dans ce mode de production, la dynamique est forte aujourd’hui au sein des caves coopératives qui doivent gérer aujourd’hui la mixité des productions, entre producteurs bio et producteurs conventionnels. Ce sont aujourd’hui en viticulture, 318 exploitations agricoles et 5 198ha qui sont conduit en agriculture biologique, soit plus de 25% du vignoble (chiffre 2019). Ce qui est important de constater c’est la forte hausse sur cette dernière année avec 15% d’exploitations en plus et 22% de surface en plus.

Haute Valeur Environnementale

Portée majoritairement par les acteurs de la filière viticole, le nombre d’exploitations certifiées HVE est en très forte progression sur cette année. Ce sont pour le département, 125 exploitations certifiées au 1er juillet 2020. Elles n’étaient que de 47 au 1er janvier 2020 et 22 au 1er juillet 2019, soit une augmentation de 568% en 1 an. Le même phénomène s’observe que sur la conversion en agriculture biologique : si les caves particulières ont été les premières à s’engager, ce sont aujourd’hui les coopérateurs qui font gonfler le chiffre des exploitations certifiées.
Et à en voir les volontés des opérateurs économiques, ainsi que les demandes d’accompagnement que nous recevons à la chambre d’agriculture, le nombre d’exploitation certifiées HVE (niv3) va encore très fortement augmenter.
Les annonces du gouvernement, dans le cadre du plan de relance, concernant la mise en place d’un crédit d’impôt (cumulable avec le crédit d’impôt certification bio), vont, elles aussi favoriser les volontés de certifications.
Du coté des marchés, il est difficile d’annoncer une meilleure valorisation (même si cela existe) du vin HVE par rapport au vin non certifié, contrairement à ce qui se passe sur le marché du bio pour lequel le prix du vin bio et significativement supérieur. Il s’agit-là plutôt d’une condition d’accès aux marchés, (notamment en vrac) sur lesquels les vins non certifiés trouvent de plus en plus difficilement preneur.

 


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