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MIELLERIE : s'équiper en individuel ou en collectif

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Partager les équipements nécessaires à l’extraction et au conditionnement du miel permet d’alléger les investissements à l’installation. En groupe, il y a des contraintes d’organisation, mais aussi des opportunités.

 

Source : La France Agricole

Date de parution : 10 juin 2022

 

LES INVESTISSEMENTS

Une surface minimum de 50 m²

La miellerie, destinée à l’extraction et au conditionnement du miel, doit permettre le contrôle de la température et de l’humidité, et être facile à nettoyer afin de respecter les règles d’hygiène. « Pour travailler dans de bonnes conditions, une surface d’au moins 50 m² est nécessaire », souligne Georges Yau, de la chambre d’agriculture des Pyrénées-Orientales. « Pour évaluer celle-ci, on compte entre 0,5 et 1 m2 par ruche, en fonction de la hauteur disponible pour le stockage. Il faut prévoir une zone d’extraction, une autre pour le conditionnement, une chambre chaude pour déshumidifier le miel si besoin, et de la place pour stocker », précise Margaux Maurage, de l’Association de développement de l’apiculture (ADA) d’Occitanie. L’investissement, très variable suivant l’option choisie, va de 20 000 € pour aménager des containers mobiles d’occasion, jusqu’à plus de 150 000 € pour un bâtiment neuf. « À l’installation, rejoindre une miellerie collective permet de limiter ses investissements et de les concentrer sur le rucher », note Georges Yau. Un hangar individuel reste néanmoins indispensable pour stocker les hausses vides et le matériel.

14 000 à 36 000 € de matériel

« Dans la miellerie, il faut compter entre 14 000 et 36 000 € pour le matériel nécessaire à l’extraction, au conditionnement, au stockage, à la manutention et au nettoyage, en fonction de la qualité des équipements choisis », indique Margaux Maurage. Dans l’exemple ci-contre, ce matériel revient à 21 500 € en individuel (tarifs d’avant la hausse actuelle). En Cuma, avec des bacs et des maturateurs en plus, un deuxième extracteur de grande capacité et une étiqueteuse, l’investissement monte à 35 000 €. « Mais avec des équipements plus performants, on réduit, par ailleurs, le temps de travail », note Georges Yau.

Amortir les coûts en collectif

Les investissements, plus élevés en groupe, sont plus faciles à amortir car la quantité de miel travaillée est bien supérieure du fait du regroupement de plusieurs apiculteurs au sein d’un même atelier, utilisé sur un plus grand nombre de jours. Ramenés au kilo de miel, les coûts d’extraction et de conditionnement sont moindres. Dans l’exemple ci-contre, le coût en Cuma, hors main-d’œuvre, descend à 0,86 €/kg pour le miel en vrac contre
2,07 €/kg en individuel.

 

ORGANISATION

Des contraintes

L’option collective n’a pas pour autant que des avantages. « Il faut être prêt à partager les décisions avec d’autres », signale Georges Yau. Il y a également des contraintes en matière d’organisation du travail. « La gestion du planning d’utilisation de la miellerie requiert une bonne entente au sein du groupe », relève Margaux Maurage. Dans l’option collective, il faut aussi prévoir des déplacements jusqu’à l’atelier, ce qui prend du temps. Pour limiter ceux-ci, mieux vaut créer un groupe avec des apiculteurs installés à proximité.

Échanges et entraide

« Les rencontres au sein du groupe favorisent les échanges techniques », remarque Margaux Maurage. Les débutants peuvent ainsi bénéficier du retour d’expérience des apiculteurs ayant déjà de la pratique. Le collectif facilite aussi l’entraide. « À deux, l’extraction et le conditionnement sont plus rapides que si on est seul », constate Georges Yau. Enfin, en s’organisant à plusieurs, il est possible de grouper les achats de pots, par exemple, afin d’obtenir de meilleurs tarifs, ou encore de mutualiser une partie des ventes pour revaloriser le miel vendu en vrac. Dans ce cas, la structure juridique choisie doit permettre de vendre. C’est le fait en coopérative. En Cuma, il faut créer une société commerciale à côté.

 


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