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Conjoncture Mars : Elevage

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La filière viande est handicapée sur les marchés de proximité comme d’export.

Sur les Pyrénées-Orientales, du fait d’une demande atone, l’aval de la filière est à l’arrêt avec du chômage partiel dans les boucheries et les Etablissements Guasch (95 % de l’activité de cheville de l’abattoir de Perpignan). Les 2 abattoirs sont par contre opérationnels.

L’élevage et la production de viande est une activité avec une forte inertie et saisonnalité. Les animaux en cours de finition doivent impérativement être commercialisés rapidement. La situation est particulièrement sensible pour les chevreaux et agnelets élevés spécifiquement pour les fêtes de Pâques (un peu plus de 500 têtes). Avec la fermeture des écoles et des cantines scolaires, un certain nombre de veaux lourds planifiés pour les mois de mars et d’avril par La coopérative Catalane des Eleveurs (CCE) sont aussi bloqués dans les élevages. Il est stratégique de relancer la demande et l’aval avec les Etablissements GUASCH, les boucheries traditionnelles et les GMS. 

Sur les filières d’export, le printemps est une période relativement creuse ; l’incidence est donc moindre. Cependant, si le marché local restait bloqué, l’export représenterait la seule alternative crédible. La vente sur le marché français, hors Pyrénées-Orientales conduirait elle à des pertes trop importantes. Si les exportations restent réglementairement possibles, le confinement des agents des services sanitaires espagnols complique considérablement les opérations administratives. 

Pour les filières laitières et fromagères, la situation est difficile et contrastée. Pour les fermiers fromagers qui commercialisent en direct au travers des marchés et points de vente à la ferme, la situation est d’autant plus difficile qu’une part importante de leur chiffre d’affaire est réalisée sur des marchés en cours d’annulation. Les éleveurs de vaches et brebis réorientent une partie du lait sur la fabrication de tommes et reportent leurs ventes. Pour les éleveurs caprins, la production de fromages lactiques implique une vente en frais. Leur situation est plus tendue. Le maintien d’un maillage de marchés locaux fermiers est un enjeu prioritaire.

La coopérative Cimelait qui base ses ventes sur la restauration collective et les GMS enregistre une baisse globale d’activité avec cependant une forte demande de certains commerces de proximité. La fermeture de la RN116 perturbe fortement son activité de livraison. Pour s’adapter, la coopérative a mis une partie de ses équipes en chômage technique. 


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