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Recyclage des plastiques usagés : après la crise, l’espoir

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La crise mondiale du recyclage des plastiques apparue depuis 2018 a perturbé les systèmes en place, dont les collectes Adivalor pour les films agricoles usagés.

 

3 ans après, les perspectives pour la surmonter sont là.

 

Un nouveau barème des conditions de reprise des films de maraîchage usagés par Adivalor est entré en vigueur en avril :

* les collectes étant organisées par les distributeurs de ces films, leurs conditions financières de reprise peuvent être différentes.

Nouveauté :
les films hors-sol peuvent désormais être collectés en mélange aux paillages couleur (classe F).

Pour des taux de souillure supérieurs, une facturation de 200 €/t est pratiquée.

Pour des taux de souillure inférieurs (classes B, C, F), une bonification peut être demandée.

Ces conditions de reprise sont désormais peu avantageuses par rapport à il y a quelques années en arrière : avant 2018, année de restriction d’importations des déchets plastiques en Chine (et en Asie du Sud-Est depuis 2019) qui a induit une crise du marché du plastique.

Face à cette situation, Adivalor a réagi et n’a jamais interrompu ses services.

•    Un programme de recherche a conduit à créer ou adapter les machines de dépose des plastiques afin de limiter au maximum les souillures. Différents projets ont abouti ou sont bien avancés en régions.

•    Une usine de lavage des plastiques agricoles (Cleanflex) est en construction dans l’Hérault qui permettra de diminuer de plus de la moitié le poids des plastiques transportés pour recyclage. Sa mise en service est prévue pour juillet 2022.

En effet, l’offre des plastiques à recycler étant excédentaire en Europe depuis 2018, les recycleurs durcissent les conditions de reprise et la propreté est préférée aux souillures. En même temps, l’utilisation des plastiques à usage unique est menacée, donc le recyclage est nécessaire. Les films agricoles sont donc doublement concernés, mais leur avenir est assuré par la concrétisation de ces solutions.

La lumière est maintenant visible au bout du tunnel. Elle n’apparaîtra pas sans les efforts de tous pour maintenir ces filières et mettre en valeur une agriculture responsable et durable.

Une nouvelle interlocutrice chez Adivalor pour notre secteur est arrivée depuis quelques mois :

Charlène DUCREY est à présent notre référente sur le secteur des Pyrénées-Orientales.


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