Cuivre en viticulture : restriction pour tout le monde
Cette décision peut être vue comme une bonne et une mauvaise nouvelle.
Bonne car on a craint l’interdiction totale qui a été envisagée un moment sous les arguments de dangerosité pour la santé et l’environnement. Mauvaise car les estimations des techniciens Bio (par exemple lors d’une communication de la de la Comité national Bio de l’INAO lors de la conférence millésime Bio de janvier 2018) prévoient que cette décision peut « déconvertir » 20 % des surfaces bio en raison de difficultés importantes pour certains de gestion du mildiou et de risque de pertes de récolte. Les bios n’ayant que cette possibilité de lutte actuellement contre le mildiou.
Le millésime 2018 a été significatif avec une pression mildiou très forte qui a nécessité des traitements répétés à forte fréquence sur des bases de 400 à 700 g/ha de cuivre métal à chaque passage.
Cependant on peut être plutôt confiant en Roussillon, car la pression de 2018 est atypique et ne se reproduira pas souvent. La possibilité de lissage est une bonne chose. Les moyennes lissées sont aujourd’hui inférieure à 4 kg/ ha même avec le millésime 2018.
Enfin, le ministère de l’agriculture annonce la mise en place d’une feuille de route qui doit conduire à trouver rapidement des solutions alternatives à l’utilisation du cuivre.
Dans l’attente, les dispositions décidées le 27 novembre sont applicables dès le 1 février 2019 pour une durée de 7 ans.
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