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Conjoncture septembre : Arboriculture et Maraichage

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Une campagne globalement positive pour les fruits et légumes du département

Même si le gel a affecté de nombreux producteurs de fruits et légumes du département, les pertes les plus importantes ont été surtout concentrées sur quelques zones du département (Conflent, Albères, quelques communes de Salanque…).

Pour les producteurs les plus fortement gelés, les calamités agricoles viendront très partiellement compenser les pertes puisque la reconnaissance a été acquise sur tout le département en pêche et abricot et des demandes sont en cours pour les autres fruits et légumes (poires, kiwis, pommes, artichauts….).

Coté marché, en partie compte tenu de ce déficit national, voire européen pour certains produits, les cours ont été très soutenus pour la plupart des espèces : Artichauts, pommes de terre, cerises, abricots, pêches et nectarines ont connu des marchés fluides et des prix fermes. Seul le concombre a traversé une crise conjoncturelle grave notamment au mois d’août avec une production importante et une consommation apathique compte tenu du mauvais temps sur toute la France à l’exception du ¼ sud-est.

Mais à part pour le concombre, on ne peut qu’être satisfaits du comportement global des marchés et de la grande distribution nationale et pour certains produits phares du département comme la pêche ou l’artichaut, ça fait quelques années que ça dure.

Mais cette situation est-elle stable ? Durable ? Quelques nuages ne sont-ils pas en train de se former à l’horizon ?

Depuis l’après-guerre, la production de fruits et légumes roussillonnaise s’est structurée autour d’opérateurs de mise en marché coopératifs ou privés pour approvisionner le marché national et européen avec des produits issus d’une production conventionnelle.

Depuis ces dernières années, la production de fruits et légumes s’est orientée suivant 3 axes, 3 circuits de commercialisation :

  • Toujours le circuit long pour les produits conventionnels.
  • Le développement d’une production AB très significative en circuit long également.
  • Le développement des circuits courts.

Tous ces circuits ont bénéficié d’une appétence toujours plus forte de la part des consommateurs pour des produits français, AB et locaux.

Mais la crise sanitaire que nous venons de traverser a eu un impact important sur l’économie dont on ne constate sans doute pas encore tous les impacts. Et la reprise économique au niveau mondial génère également des craintes en matière d’augmentation de certains produits de base d’où un risque d’inflation.

Que sera demain le pouvoir d’achat des consommateurs ? Dans un contexte économique difficile, seront-ils toujours payer plus cher pour des produits français, locaux et/ou AB ?

La consommation des produits bio semble marquer le pas et ne connait plus la progression à 2 chiffres des dernières années.

Certaines enseignes de la grande distribution et notamment les hypermarchés présentent de mauvais résultats et pourraient se lancer à nouveau dans une guerre des prix pour montrer qu’ils sont les moins chers et attirer ainsi les consommateurs.

Plus que jamais la compétitivité des exploitations doit rester une priorité pour qu’elles soient résilientes en cas de crise conjoncturelle et capables de s’adapter et d’innover pour continuer à répondre aux nouvelles attentes des consommateurs.


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