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[PECHER] BILAN CAMPAGNE PFI 2021

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Maladies et ravageurs.

Faits marquants : épisodes de gel printanier sur la quasi-totalité du département avec de secteurs géographiques plus ou moins touchés

 

- Cloque :

Des contaminations importantes observées dès début mars, pour la grande majorité sur des parcelles Bio avec de fortes attaques sur des variétés sensibles à débourrage précoce tel que Summersweet, Patty ou R22 entrainant des conséquences dommageables (mortalité de la partie haute des charpentières, petits fruits, fruits cloqués, apparition de mycélium, ...).

En conventionnel, peu de contaminations, quelques bouquets de feuilles cloqués sans incidence.

- Fusicoccum :

De la mi-mars à début avril des extrémités de pousses chancrées observées sur beaucoup de parcelles aussi bien en bio qu’en conventionnel.
Les intensités de contaminations varient selon la vigueur du verger.

- Monilia sur bois :

Des suspicions de monilia sur rameaux de pêchers observées sur plusieurs parcelles avec des rameaux qui se dessèchent. Ces dessèchements de baguettes ont été observés essentiellement les semaines 13 et 14 (fin mars / début avril).

- Oïdium :

Des premiers symptômes (variétés précoces) observés sur fruits fin avril dans les Albères et dans la plaine du Roussillon. Les contaminations sur fruits ont perduré jusqu’à la mi-mai sur les variétés tardives, puis les apparitions de mycélium sur feuilles ont commencé aux alentours de la fin mai.
Il y a eu des contaminations importantes sur feuilles sur certaines parcelles jusqu’à la mi-août bien que le climat estival soit relativement sec. Quelques cas d’oïdium sur bois observés sur des parcelles fortement touchées (zone Millas / Corbère).

- Monilia :

Des premiers cas de monilia observés en bio à partir de fin juin en raison, notamment, de nombreux fruits à noyaux fendus.
Puis, une augmentation de cas sur variétés tardives, essentiellement sur les parcelles bio en raison d’épisodes pluvieux et de conditions climatiques orageuses.
En conventionnel, quelques cas sporadiques.

- Pucerons noirs :

Des foyers observés dès le début du mois de mars pour la quasi-totalité sur des parcelles bio. La pression parasitaire a été croissante avec des dégâts très importants sur beaucoup de parcelles. Des individus sur fruits, des baguettes totalement infestées, certaines parcelles, notamment sur nectarines précoces, ont été très fortement impactées (fruits piqués, totalité des rameaux infestés, ...).
Très peu d’auxiliaires présents au début de la migration des pucerons noirs puis petit à petit des populations de coccinelles ont commencé à coloniser les foyers (présence de coccinelles asiatiques) ainsi que des larves de syrphes.
Les conditions climatiques de mai / juin ont été favorables au développement des colonies de pucerons noirs (très peu de fortes chaleurs) ; ces derniers ont durement impacté la production de certaines parcelles puis les populations ont commencé à baisser pour ne plus avoir de foyers aux alentours de fin juin / début juillet.
A noter que, en compraison aux années précédentes, très peu de parcelles en conventionnel ont été infestées par des foyers de pucerons noirs.

- Pucerons verts :

Des foyers observés dès début mars aussi bien en conventionnel qu’en bio. Quelques repiquages après des interventions phytosanitaires sur des parcelles en conventionnel jusqu’à la mi-mai.
A partir de cette période, les foyers en conventionnel sont totalement éradiqués. Sur les parcelles bio, les foyers de pucerons verts persisteront jusqu’à la mi-juin.

- Pucerons varians :

Des foyers exclusivement présents sur des parcelles bio. Dès l’apparition des premiers foyers, on observe la présence de larves de syrphes qui arrivent plus au moins à réguler, voire éradiquer, les foyers de pucerons varians.
Moins de foyers de varians que les années précédentes.

- Pucerons farineux :

Quelques foyers observés en bio avec « des blocs » d’arbres atteints. Globalement, très peu de foyers (seulement 3 à 4 parcelles infestées).

- Pucerons bruns :

Apparition des premiers foyers fin juin. Beaucoup de petits foyers en extrémité de rameaux surtout en bio mais aussi présents en conventionnel, principalement sur les bordures de parcelles ou les jeunes arbres. Les populations déclineront lentement pour arriver à des niveaux d’infestations faibles sur la récolte des tardives.
Très peu de chrysopes observés cette année.

- Thrips Méridionalis et Californien :

Quelques dégâts lors des piqûres dans les collerettes sur nectarines mais une pression moins importante à la fleur que l’année dernière. Une population importante sur pousses en début de saison, peu de piqûres sur fruits sur variétés précoces, puis une migration sur fruits aux alentours de début juillet (dessèchement de l’enherbement, ralentissement de la croissance des pousses) avec quelques dégâts sur épiderme (Big top, Luciana, ...).
En fin de saison, très peu de dégâts sur fruits sur variétés tardives.

- Tordeuses :

Une pression très faible cette année. Une première et deuxième génération quasi Inexistantes puis, à l’approche du vol continu, pas d’explosion de la population mais seulement une légère hausse. Quelques pousses minées en très faible présence sur jeunes vergers et aucun dégât sur fruits de constaté, même sur des parcelles ne disposant pas de la confusion sexuelle.

- Anarsia :

Pas de dégâts observés.

- Cératite :

Premières captures mi-juillet dans les Albères puis fin juillet dans la plaine et début août dans le Conflent.
Des niveaux de piégeages relativement faibles qui augmentent très légèrement à partir du mois d’août avant une grosse augmentation des captures à la fin du mois d’août.
Quelques piqûres sur fruits constatés.

- Forficules :

Des dégâts importants dans des parcelles jusque là épargnées. Des dégâts dès la récolte des premières variétés de nectarines précoces avec des morsures soit à la pointe des fruits, soit au niveau de la cuvette pédonculaire principalement.
Des dégâts pouvant aller jusqu’à 20 à 30 % de pertes sur la production. Des individus sont observés même de jour.
Légère diminution des dégâts en fin de saison

- Pou de San josé :

Pas de parcelles avec des dégâts de Pou de san josé constatés cette année même sur des parcelles bio qui en avaient eu l’année dernière.

- Acariens :

Quelques foyers observés fin juillet sur des parcelles en conventionnel mais aussi sur quelques parcelles bio. Des feuilles piquées mais un taux d’occupation de feuilles peu important.
Des auxiliaires présents dès le début de l’infestation (coccinelles acariphages, typhlodromes).
Pas d’explosion de la population mais une régression dans les semaines à suivre sans trop d’incidence sur la croissance végétative.

- Cicadelles vertes :

Les premiers individus ont été observés début mai. Les conditions climatiques du mois de mai (température peu élevée comparée à la normale) ont été peu favorables à leur développement, les pousses de pêchers ont continué leur croissance sans être trop impactées.
Leur présence a augmenté au fur et à mesure de la période estivale et les dégâts sur feuilles en extrémité de rameaux principalement sur jeunes vergers ont commencé à se torsader.
A noter des dégâts relativement sévères sur plantations d’amandiers.
Des dégâts de pinsons qui mangent les collerettes et atteignent l’ovaire sur certaines parcelles ainsi que des dégâts sur fruits provoqués par des nuées d’étourneaux.
Dégâts de charançons (noirs, verts, gris) essentiellement sur feuilles en augmentation comparé aux années précédentes avec des parcelles infestées qui n’avaient jamais été concernées par ce ravageur auparavant.

Punaise diabolique :

Des adultes et jeunes larves observées dès le mois de mars, quelques dégâts sur une parcelle à problème avec des déformations et piqûres sur fruits.
Les captures en piège ont commencé lors du changement de capsule (nouvelle formule) en août.

 

 

 

 


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