L'ambroisie : une plante nuisible qui peut arriver dans les Pyrénées Orientales

Les risques

Ses risques sont multiples: tout d’abord c’est un problème de santé publique : sur une échelle de 1 à 5,le pollen de l’ambroisie a un potentiel de 5. Ce qui entraîne des risque santé importants et au-delà un impact économique : coût de santé, risque pour l’activité touristique, pour les activités en milieu agricole.
Enfin, c’est un problème pour la biodiversité puisqu’elle envahit les sols nus et entraine la disparition d’espèces locales. Même si aucun signalement n'a été confirmé dans les P.O., sa progression sur le territoire français laisse présager son arrivée prochaine dans notre département .Elle a été signalée dans l’Aveyron et la vallée du Rhône gardoise. . En milieu agricole, on la retrouve souvent dans les grandes cultures, notamment les cultures de printemps (pois et tournesol) et se développe sous le couvert des cultures d’hiver comme le colza, le sorgho ou le blé.

A quoi ça ressemble ?

La plantule apparait en mars/avril, elle se développe et grandit d’avril à juillet et fleurit de juillet à septembre. Le risque allergisant lié à son pollen commence donc en général vers la mi-août et peut se prolonger jusqu’en octobre, avec un maximum d’intensité en septembre. De septembre à novembre, les graines se disséminent. Ses feuilles sont duveteuses divisées en 3 ou 5 folioles, vertes dessus et dessous, et sans odeur quand on les froisse. Elle a un port buissonnant, de 15 à 120 cm, avec une tige velue rougeâtre à maturité. La confusion est courante avec l’armoise commune, plante très implantée sur notre territoire.

Toute personne reconnaissant ou suspectant un cas d’ambroisie peut faire son signalement par smartphone ou ordinateur sur la plateforme de signalement spécifique : www.signalement-ambroisie.fr.
C’est la FDGEDON qui suit ce dossier dans les Pyrénées Orientales. (tel : 04 68 55 58 04)