La tempête Gloria par filière : Elevage

Pour les piémonts, les exploitations sont directement touchées : pistes d’accès ravinées (voies publiques et privées), bâtiments d’exploitations ou d’élevage dégradés.

Comme en plaine de nombreux troupeaux ont aussi souffert des intempéries suite aux entrées d’eau dans les bâtiments et sites d’affouragement.

Au-delà de ces dégâts les plus visibles, de nombreuses structures seront pénalisées plus indirectement : surcroît de travail pour la révision des clôtures en prévision des mises à l’herbe, difficultés d’arrosage suite aux dégradations des réseaux d’irrigation.

En Cerdagne et Capcir, les effets sont là aussi induits : la fermeture de la RN 116 pénalise les activités économiques dont l’élevage. Pour les exploitations tournées sur les circuits courts, la baisse de fréquentation en pleine saison de ski, induit une réduction de chiffre d’affaire estimée entre 10 et 50 % pour les 4 semaines de vacances scolaires.

Pour les 2 coopératives, CCE et Cimelait, les détours par Axat ou Foix induisent une gestion logistique complexe et des surcoûts estimés à plusieurs milliers d’euros par semaine. Le blocage des flux impacte aussi l’abattoir transfrontalier de Ur : les éleveurs du Conflent ne peuvent plus y accéder. La Chambre d’agriculture est mobilisée sur l’accompagnement des exploitations et structures impactées.